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Festival de Cannes : 2500€ pour interviewer Brad Pitt? |
Le festival de Cannes est l'occasion idéale pour rencontrer tout le gratin du cinéma international. Les acteurs et actrices sont souvent ravis de venir défendre leur film et les journalistes se font un plaisir de leur faciliter la tâche. Mais cette année, pour la première fois, certains médias ont dû mettre la main à la poche pour obtenir des interviews. Si vous êtes actuellement à Cannes et qu'il vous vient l'envie d'interviewer Brad Pitt, venu sur la Croisette pour défendre son film Killing Them Softly, sachez qu'il va falloir plonger la main dans le portefeuille et en sortir environ 2 500€. Selon le site Spiegel.de, c'est en tout cas ce qu'ont demandé certains distributeurs à des journalistes canadiens accrédités, pour interviewer Brad Pitt. Les prix peuvent même varier selon que le média fasse partie de la presse, de la radio ou de la télévision. Mais ce n'est pas tout : il faut aussi payer pour pouvoir approcher Kristen Stewart, présente à Cannes pour présenter le film Sur la Route. Les canadiens ne sont pas les seuls à être touchés par ce phénomène puisque certains journalistes allemands se sont vus signifier par des distributeurs qu'il fallait faire un petit geste financier pour pouvoir parler à Nicole Kidman et Matthew Mc Conaughey, qui font actuellement la promotion de The Paperboy. Le distributeur Alliance a tenté de s'expliquer : Cela fait longtemps que les distributeurs paient pour avoir accès à des vedettes de films, a expliqué Annie Tremblay, vice présidente aux communications au sein du groupe, au journal canadien La Presse. Lorsque nous envoyons par exemple des journalistes à Los Angeles, les coûts du voyage comme l'accès aux vedettes sont à nos frais. Nous ne payons pas toujours les vedettes mais ça arrive de plus en plus souvent. Et à un endroit comme Cannes, ces célébrités arrivent avec leur agent, leur coiffeur, leur maquilleur, etc. Ça coûte cher. Dans le passé, nous avons déjà payé pour des rencontres à Cannes, a-t-elle ensuite continué. Ce n'est pas parce que ça a été fait dans le passé que c'est moins scandaleux.